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Les transports
C'est une composante essentielle dans un voyage, en particulier
dans un pays comme le Chili qui fait plus de 4000 km de long.
Depuis l'aéroport de Santiago :
Le Taxi. Non essayé, mais sûrement très cher.
Le bus ; il faut compter 30mn de trajet jusqu'au centre ville, et il
y a des départs toutes les 10 à 15 mn. Deux compagnies
: TUR BUS et CENTROPUERTO (un peu moins cher, et qui dépose à
la Station de Métro de Los Héroes, où il y a des
taxis et des bus, très pratique pour aller n'importe où)
Les tickets s'achètent au comptoir des différentes compagnies,
dans l'aéroport et pas dans les bus.
EN VILLE :
Quelque soit la ville, il y a 3 types de transport : les bus (dits micros),
les taxis (souvent noirs), et les colectivos (=taxi fonctionnant sur
une ligne bien définie, comme les bus mais en plus cher)
Les taxis
Certains ont un compteur, d'autres non, se renseigner auprès
du chauffeur sur le tarif de la course, c'est à peine moins cher
qu'à Paris.
Nous ne l'avons pris qu'une fois, parce que nous venions d'arriver et
que nous ne connaissions pas les bus, mais avec un peu de débrouillardise,
les bus permettent d'aller partout
Les colectivos
Ils sont reconnaisables car ce sont des véhicules noirs avec
une plaque blanche sur le toit où est inscrit le n° de la
ligne et les terminus. Ils se déplacent sur une ligne définie
et ramassent au passage ceux qui leur font signe.
Le bus
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C'est le moyen le plus économique et le plus
sympa. En principe, le chauffeur doit s'arréter aux arrêts
(parada) mais en pratique, il s'arrète à peu près
n'imorte où le long de sa ligne, sur un signe de la main
(pour monter), sur demande au chauffeur (pour descendre). Rq : il
y a toujours des chauffeurs qui peuvent refuser, mais c'est rare.
Nul part nous n'avons trouvé de plan du réseau de
bus (surtout pas à Santiago, où il est très
dense). En fait, les n° inscrits sur les bus indiquent leur
ligne, et à l'avant, derrière le parbrise, on trouve
une pancarte qui indique les principaux lieux de la ligne. |
En cas de doute, montez à moitier dans le bus (sinon il
risque de redémarrer avant que vous ayez eu le temps de
dire ouf) et posez la question au chauffeur.
Le ticket de bus se paie à l'unité auprès
du chauffeur (ou parfois, à la caisse automatique, ou à
la guichettière, qui se trouve derrière le chauffeur).
Suivant les villes c'est entre 150 (ex : Copiapo) et 300 pcl (ex
: Santiago).
Chaque ligne est une compagnie indépendante, d'où
la varité des tickets.
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Les surprises :
A Santiago, l'avenue O'Higgin's, la plus grande, qui traverse la ville
de part en part, est une 2 x 5 voies (!) dont 2 x 3 voires réservées
aux bus ! Ces derniers y menent de véritables courses de vitesse,
et à 3 de front, il vaut mieux attendre le feux pour traverser
!
Ponctuellement, des vendeurs de glaces, de bonbons, de gâteaux,
cacahuètes...montent dans les bus avec leur glacière ou
leur panière et proposent entre 2 arrêts leurs bricoles
en braillant. Le jeu consiste à déchiffrer ce qu'ils hurlent
à grande vitesse (il faut plusieurs passages pour bien déchiffrer...)
A Valparaiso, les bus datent pour certains des années 60 et leur
allure avec des formes très arrondies est très retro.
Sympa. (attention, ils risquent d'être remplacés bientôt
par des nouveaux)
Le Métro
A Santiago, il y a 3 lignes de métro (Demandez un plan
gratuit aux guichets).
Il est très propre, très sécurisé. Les
stations sont vastes et bien tenues.
Il revient à peu près au même prix que le bus.
Le ticket s'achète à l'unité (le carnet de
10 vaut le même prix que 10 tickets) et le tarif varie suivant
la période (rouge ou verte) de la journée (environ
300 pcl). |
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D'UNE VILLE A L'AUTRE :
L'Avion
nous n'avons pris aucune info dessus
Le bus (on dirait "car" chez nous)
C'est le moyen de transport le plus développé. Dans chaque
ville il y a au moins un terminal de bus.
Dans les villes de moyenne importance (comme Copiapo, Calama), il y
a un terminal pour les petites compagnies réginales et un pour
chacune des grandes compagnies (PULLMAN, TUR BUS pour les principales).
A chaque fois, il y a une ribambelle de guichets alignés dans
le batiment, et des quais numérotés où les bus
viennent se garer en épi, le nez sur le quai en affichant leur
destination et leur heure de départ.
Le billet s'achète au guichet, et se présente au contrôleur
à la montée. Les places sont numérotées,
il est bon de se renseigner pour réserver si possible à
l'avant et du côté sans soleil, mais vous faites comme
vous voulez.
Pour les petits trajets (<2H), nous avons choisi en fonction des
tarifs et des horaires (exemple, pour Valparaiso, TUR-BUS a un départ
toutes les 15mn, mais c'est plus cher que les petites compagnies qui
ont un départ toutes les 30 à 60mn. Elles font parfois
moins "standing", mais le confort reste acceptable pour cette
durée de trajet).
Pour les longs trajets nous avons toujours pris les compagnies nationales
et en particulier TUR BUS.
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(marque de bagage)
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Ce qu'il faut savoir :
* Les bus partent en général à l'heure. Pour l'heure
d'arrivée, ils ont droit à un battement d'1 heure en plus
ou en moins sur l'horaire annoncé.
* Quand les trajets sont longs, ils ont souvent la TV et diffusent de
la musique ou des films. Si vous avez pris votre casque audio,
vous pourrez le branchez pour une meilleure écoute.
* Il existe 3 classes de bus :
- Classico = des places assises, 2x2 sièges le
long d'une allée centrale. En général le dossier
est légèrement inclinable. Il y a dans les grandes compagnies,
des toilettes au fond du bus (avec du papier)
- Semi Cama = 2x2 sièges le long d'une allée
centrale, très inclinables, avec un repose jambes amovible. Dans
le bus il y a des couvertures et des oreillers. Par contre, très
peu de ravitallement (cacahuète, brique de jus de fruits, chips)
- Cama = des sièges très larges (3 sièges
de front, 2+1 le long de l'allée) style "business class",
un repose jambe super confortable. Les ravitaillements sont un peu plus
denses, mais ne faut pas compter que sur eux (mini sandwish, brique
de jus de fruit, paquet de gateaux sec, chips, café ou thé)
Nous avons pris Cama pour le trajet Santiago/Calama de 23h et Semi Cama
pour le retour en 2 temps de 10 à 12h Calama/Copiapo et Copiapo/Santiago.
* Pour les longs trajets (entre 8 et 15h), utilisez les
bus de nuit, c'est plus pratique, et vous ne perdrez pas grand chose
car le paysage est vite monotone.
* En période de vacances (exemple autour de la
fin d'année entre Noël et le jour de l'an !...) il est préférable
de réserver à l'avance. Le système de réservation
permettant de choisir sa place, c'est une sécurité pour
être sûr de voyager ensemble quand on est à plusieurs.
(Le billet peut alors s'échanger ou s'annuler dans n'importe
quel guichet de la compagnie gratuitement ou avec une faible retenue).
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Le confort d'un bus TURBUS Cama. |
Le terminal de bus de turbus à Santiago |
Le train
Très peu développé, présent seulement vers
le Sud. Non testé
Utilisé entre Valparaiso et Vina del Mar, il est alors au même
prix que le bus. Il faut demander les arrêts aux passagers car
il n'y a pas d'annonce. Suivant les trains, ça peut être
un TER climatisé et à ouverture automatique des portes
(ultra moderne).
Dans le nord, du fait de l'exploitation minière, les trains sont
surtout des trains de marchandise.

LES LOCATIONS DE VOITURE
(utilisé pour l'Ojos del Salado, voir la page budget)
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